Exceptionnellement votre |
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DYSPEPSIE
C'est une digestion difficile. Les causes en sont multiples. Elle s'accompagne souvent d'hyperacidité gastrique, de flatulences, d'aérophagie avec production de gaz (rots) . Elle peut être liée à des troubles sécrétoires ou moteurs.
LES DYSPEPSIES SECRETOIRES :
- dyspepsies hyperchlorhydriques (voir GASTRITE ),
- dyspepsies qui peuvent être en rapport avec une atrophie gastrique ou une hypertonie vagale.
LES DYSPEPSIES MOTRICES :
- en rapport avec une HERNIE HIATALE ,
- en rapport avec des désordres gastropyloriques, l'intolérance alimentaire dure quelques jours;
- en rapport avec des désordres pyloroduodéno-gastriques, se traduisant par des vomissements alimentaires et bilieux, et des brûlures d'estomac, plutôt tardifs.
Ces dyspepsies sont souvent en rapport avec:
- des erreurs diététiques: abus d'alcool, de graisses, de farineux, horaires anarchiques des repas,
- une pathologie vésiculaire inconnue, calculs par exemple (voir LITHIASE VESICULAIRE ),
- mais peuvent être en rapport avec une lésion réelle de la muqueuse gastrique: ULCERE ou CANCER (voir ces termes) .
SYMPTOMES :
- La douleur est mal définie, à type de pesanteur.
- L'horaire de ces douleurs est imprécis à l'inverse des douleurs de l'ulcère d'estomac ou du duodénum.
- La gêne dure souvent toute la journée, elle peut être améliorée par le repos couché.
- Il existe un météorisme abdominal (des gaz dans le ventre) avec sensation de ballonnement.
- La langue est blanche et l'haleine fétide.
- La somnolence après les repas est fréquente.
TRAITEMENT :
Il faudra d'abord éliminer une cause objective:
- ULCERE ou CANCER de l'estomac,
- atrophie de la muqueuse gastrique,
- LITHIASE VESICULAIRE ,
- une insuffisance pancréatique.
- malabsorption des hydrates de carbone ( lactose, fructose )
- une parasitose (giardiase, strongyloidose)
- une ischémie intestinale
- un diabète
- une hyper ou une hypothyroidie
- une amylose
- une connectivite
- une neuropathie viscérale paranéoplasique
L'examen endoscopique du gastro-entérologue sera précieux.
Si aucune cause objective n'est découverte, il faudra recommander:
- un régime pauvre en graisses et en alcool,
- la suppression ou la diminution des féculents,
- un horaire régulier des repas,
- une mastication soigneuse des aliments,
- la prise de boissons entre les repas,
- parfois il sera nécessaire d'employer des médicaments calmants pour traiter le terrain très souvent neuro-végétatif (nerveux) de ces malades: antispasmodiques, antiémétiques (contre les vomissements), benzodiazépines.
Par ailleurs, la dyspepsie étant très souvent en rapport avec une mauvaise vidange gastrique, elle sera améliorée par des médications facilitant cette vidange gastrique: par exemple le métoclopramide (primpéran) ou le dompéridone (motilium, péridys) .
L'utilisation de médicaments antiacides sera souvent bénéfique
( maalox, phosphalugel, ulfon, prefagyl,gaviscon.
De méme que les pansements gastriques ( smecta, bedelix, gastropulgite, polysylane.
Les antihistaminiquesH2 comme la cimétidine, le tagamet;, la pepdine, l'azantac, ainsi que les inhibiteurs de la pompe à protons (mopral, lanzor, ogast, inipomp, pariet seront parfois indispensables.
Cette liste de médicaments n'étant pas exhaustive, bien évidemment.
MYOME
C'est la transformation fibreuse du muscle utérin (l'utérus est un muscle) qui se produit peu à peu.
A 50 ans, l'utérus est pratiquement toujours plus ou moins fibreux. Cela n'a rien d'anormal.
En fonction de sa situation anatomique le myome ou fibrome peut être
-sous muqueux ( sous la muqueuse de l'endomètre
- interstitiel encore appelé intra-mural ( en plein milieu du muscle utezrin)
- ou sous-sereux( sous la paroi externe séreuse de l'utérus)
SYMPTOMES :
Ce sont des règles qui n'en finissent pas. Elles peuvent durer 10 à 15 jours.
Cette perte sanguine peut avoir à la longue un retentissement sur l'état général.
QUE FAIRE ?
Certains examens s'imposent pour éliminer une autre cause à ces règles anormalement longues.
Il faudra pratiquer un frottis vaginal avec frottis de l'exo et de l'endocol pour éliminer un cancer du col de l'utérus.
Une hystérographie (radio de la cavité utérine) pour éliminer un cancer du corps utérin.
La cause essentielle de ces ménorragies (règles trop longues) est un déséquilibre hormonal oestro-progestatif à dominante oestrogénique, c'est-à-dire que la fabrication de la progestérone par l'ovaire ne se fait plus suffisamment et que de ce fait, la quantité de folliculine (oestrogène) est relativement trop importante.
TRAITEMENT :
Il est substitutif, c'est l'administration pendant la seconde moitié du cycle, d'un dérivé progestatif qui assurera la guérison (Lutionex par exemple) .
Il faut dire que parfois la cause de ces ménorragies est un polype à l'intérieur de la cavité utérine et que le traitement consistera en l'ablation de ce polype par voie naturelle.(myomectomie)
Le traitement substitutif suppose un contrôle du taux de cholestérol et des triglycérides, chaque année.
Le traitement sera poursuivi jusqu'à la ménopause.
CHLAMYDIAE
Ce sont de petites bactéries responsables de maladies, comme le TRACHOME , la PSITTACOSE , la maladie des griffes du chat (voir CHAT ) mais également de maladies sexuellement transmissibles et la maladie de FIESSINGER LEROY REITER , la maladie de NICOLAS FAVRE (voir ces termes) .
En cas d'uréthrite non gonococcique, un traitement à base de tétracycline s'impose avant même d'avoir le résultat bactériologique du prélèvement.
Le traitement doit durer vingt et un jours.
Le médecin doit être consulté dans tous les cas, après ce délai de 21 jours.
La présence de chlamydiae chez un adulte implique toujours une contamination sexuelle.
Cependant, la variabilité de la période d'incubation et surtout l'existence réelle de formes latentes, ainsi que de récidives spontanées, interdisent toujours de dater précisément la contamination d'une telle infection qui peut remonter à plusieurs années.
D'autre part il semblerait que certains sérotypes de chlamydiaae favoriserait la survenue de cancer du col utérin (carcinome squameux ) en partiiculier le sérotype G .
Voir:
- CHLAMYDIAE ET STERILITE MASCULINE
- CHLAMYDIAE PROCESSUS INFECTIEUX
- CHLAMYDIAE TRAITEMENT
CARIE DENTAIRE
Maladie qui détruit la dent.
2/3 des enfants de moins de 6 ans et 90 % des enfants de moins de 15 ans en sont atteints.
La cause de la carie est microbienne : un germe, en particulier le steptococcus mutan qui a la particularité d'adhérer à la surface dentaire.
SYMPTOMES :
La plaque dentaire serait le début de la carie.
Des éléments minéraux de la salive associés à une flore microbienne de plusieurs sortes, de cellules de l'épithélium bucco gengival, forment un magma interdentaire (la plaque dentaire) qui, sous l'action d'enzymes bactériens, fabriquent des acides qui attaquent les composantes de l'émail dentaire.
La prise de bonbons et de sucreries favorise la transformation acide qui attaque la dent.
Le fluor à dose physiologique protège les dents.
TRAITEMENT :
Le brossage régulier des dents après chaque repas est impératif.
La diminution de la prise des sucreries.
L'administration de fluor, soit sous forme de médicament (fluorure de calcium), soit eau minérale (Badoit en particulier) .
Les dentifrices au fluor doivent être conservés un certain temps sur les dents pour être efficaces, ce qui semble de pratique difficile.
L'axe de recherche actuel est la mise au point d'un vaccin anti-carie.
ASTHME
Rétrécissement diffus des voies aériennes bronchiques qui entraîne un oedème (enflure) de la muqueuse bronchique avec hyper secrétion entraînant suffocation et sensation d'étouffement.
C'EST UNE MALADIE INFLAMMATOIRE DES BRONCHES QUI EST LONGTEMPS REVERSIBLE .
Cette affection peut débuter à tout âge et son expression clinique est très diverse.( asthme paroxystique, asthme à dyspnée continue, asthme aigu grave)
SYMPTOMES :
C'est ce que l'on appelle l'asthme paroxystique
La crise débute en général la nuit.
Véritable détresse respiratoire
.
Difficulté de respiration intense avec expiration très difficile. Le thorax est bloqué en inspiration forcée.
L'inspiration est incomplète, l'expiration difficile, prolongée, sifflante et convulsive.
On peut entendre à distance des sibilances expiratoires (wheezing) .
La fin de la crise est marquée par l'expectoration de crachats blanchâtres, perlés, visqueux et collants.
Cette crise peut se répéter les jours suivants.
Les complications possibles, si les crises se répètent, sont l'état de mal asthmatique et l'asthme intriqué.
- Etat de mal asthmatique :
Véritable asphyxie aiguë qui peut être déclenchée par une infection aiguë, une émotion, une erreur thérapeutique.
C'est une crise d'asthme qui dure et qui ne cède pas au traitement habituel (voir ASTHME MORTEL ) .
C'est une urgence médicale.
- Asthme intriqué :
L'asthme se complique d'insuffisance respiratoire chronique, dyspnée (difficulté de respirer) permanente, expectoration visqueuse, surinfection très fréquente, le thorax est distendu, possibilité de retentissement cardiaque.
UN BILAN DOIT ETRE FAIT :
- il évalue la fréquence des crises
- il recherche les équivalents familiaux d'asthme, trachéite spasmodique, coryza, migraines, eczéma, urticaire
- le bilan allergologique, à la recherche d'une cause déclenchante (allergène) doit être pratiqué (pollen, champignon, acarien, poussière, microbe) .
TRAITEMENT :
le traitement de la crise repose surtout sur les dilatateurs bronchiques (par exemple Théophylline et Ventoline) les sédatifs, les corticoïdes et les anti-histaminiques
.
Le traitement de fond de l'asthme repose sur l'administration de corticoïdes inhalés (Beclométasone par exemple) qui administrés précocément permet de contrôler la maladie et d' éviter son passage à la chronicité.
Par ailleurs, il faut lutter contre l'infection par un traitement antibiotique au long cours si la cause est microbienne.
Eviter le contact de l'allergène si le diagnostic de la cause déclenchante est établie (poussière de maison, pollen etc...) .
Le Cromoglicate de sodium aurait une action préventive.
Pour l'asthme intriqué, il faut traiter l'insuffisance respiratoire chronique par drainage bronchique, c'est-à-dire le clapping (kinésie respiratoire), antibiotiques, supprimer les irritants (voir TABAGISME PASSIF ) .
Dans l'état de mal : oxygénothérapie, cortisone à forte dose, théophylline intraveineuse.
Voir ASTHME CAUSES
ASTHME D'EFFORT
ASTHME EQUIVALENTS
ASTHME DE L'ENFANT
ASTHME A DYSPNEE CONTINUE
ASTHME TRAITEMENT
ASTHME MORTEL
* Pour avoir la liste des ASSOCIATIONS concernant cette maladie TAPER : ASTHME ASSOCIATIONS
ou ASSOCIATIONS ASTHME
PARASITOLOGIE
Partie de la médecine qui s'occupe des parasites animaux et végétaux.
Voici les principaux sujets traités dans cette rubrique:
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ABCES AMIBIEN
AMIBE
AMIBIASE
ANGUILLULOSE
ANKYLOSTOMOSE
ASCARIDIOSE
BILHARZIOSES
BOUTON D'ORIENT
CANDIDA
CANDIDA ALBICANS
CANDIDOSES
CANDIDOSES BUCCALES
DISTOMATOSE
DOUVE DU FOIE
DRACUNCULOSE
EOSINOPHILIE
FAVUS
FILAIRE A LOA LOA
FILAIRE DE MEDINE
FILAIRE LYMPHATIQUE
FILARIOSES
GALE
HELMINTHES
LARVA MIGRANS
LEISHMANIOSES
LYME (maladie de)
MALARIA
MALARIA (prévention)
MORPI
OXYUROSE
PALUDISME
PALUDISME (PRéVENTION)
PHTYRIASE (pou)
POUX
PIQURE CHENILLE PROCESSIONNAIRE
PIQURE D'ABEILLE
PIQURE D'AOUTAT
PIQURE D'ARAIGNEE
PIQURE D'OURSIN
PIQURE DE GUEPE
PIQURE DE MEDUSE
PIQURE DE POISSONS VENIMEUX
PIQURE DE SCORPION
PIQURE DE TAON
PIQURE DE TIQUE
PIQURE DE VIPERE
PIQURE DE FOURMIS ROUGES
RICKETTSIOSES
SHIGELLOSES
TAENIA
TEIGNE
TEIGNE FAVIQUE
TIQUES (morsure de)
TRICHINOSE
TRICHOPHYTON
MALARIA
Maladie transmise à l'homme par l'anophèle (genre de moustique) due à un parasite appelé plasmodium qui est un protozoaire (être unicellulaire) .
SYMPTOMES :
L'incubation dure 10 à 25 jours, puis apparait le premier accès fébrile associé à des troubles digestifs et accompagné de maux de tête.
Tout rentre dans l'ordre après quatre ou cinq jours.
Puis après un temps variable survient la rechute qui se caractérise, après quelques signes avant coureurs tels que bourdonnements d'oreilles, une grande fatigue :
- par des frissons qui durent 1 heure environ avec sensation de froid et claquement de dents
- suivi d'une montée de la température jusqu'à 40° pendant 3 heures environ
- enfin une sudation intense qui dure une journée.
Le rythme de ces rechutes est variable (fièvre tierce ou fièvre quarte) .
La grande complication est l'accès pernicieux qui est du au plasmodium falciparum (voir PALUDISME (prévention)) qui atteint en général les sujets indemnes de toute infestation palustre antérieure et qui n'ont pas observé les règles de chimioprophylaxie individuelle.
Cet accès pernicieux se caractérise par une atteinte neurologique avec troubles de la conscience, une insuffisance rénale sévère, un syndrome hémolytique.
L'évolution peut être mortelle dans un tableau de collapsus (tension artérielle effondrée, température basse) .
Autre complication qui survient chez des sujets vivant depuis longtemps en zone endémique à plasmodium falciparum mais ne prenant pas régulièrement leur traitement chimioprophylaxique : c'est la fièvre bilieuse hémoglobinurique, qui se caractérise par une hémolyse (destruction des globules rouges aigüe) provoquant une anémie, une jaunisse puis une insuffisance circulatoire et rénale aigüe. La mort peut survenir si un traitement rapide n'est pas institué.
TRAITEMENT :
Le traitement de l'accès bénin : la chloroquine (Nivaquine) suivi d'un traitement préventif (voir PALUDISME (prévention)) .
Le traitement de l'accès pernicieux sera à base de quinine intraveineuse pendant plusieurs jours suivi de Nivaquine à doses fortes pendant au moins quinze jours.
Le médecin est seul apte à prescrire ce traitement.
Le traitement d'urgence de tout accès de fièvre, en zone d'épidémie, qui n'a pas fait la preuve de sa cause doit être traité soit par Lariam à dose curative (ce qui n'est pas toujours bien supporté) ou par Halfan. Ceci surtout dans les zones à résistance modérée ou importante - voir PALUDISME (prévention) .
CANDIDOSES
Les candidoses sont des maladies provoquées par des champignons
plusieurs souches de CANDIDA (Voir ce terme) existent citons : Candida spéciès, glabatra, tropicalis, kruseï et albicans.
Le candida albicans est un champignon qui se développe surtout sur certains terrains fragiles: sujets âgés, nourrisons, diabétiques, déficients immunitaires (dans le sida cela fait partie des infections opportunistes) .
Candidoses superficielles :
- Le muguet :
il existe une sécheresse et une rougeur des muqueuse buccales. La langue et la face interne des joues sont douloureuses. Puis apparaissent des granulations blanchâtres qui deviennent confluentes et qui forment un véritable tapis, une forme chronique peut s'observer chez l'adolescent et évoluer par poussées.
- La perleche :
C'est une fissure douloureuse des coins de la bouche
- La dermite des plis :
la peau est rouge, une macération est de règle et un enduit blanchâtre souvent nauséabond recouvre les lésions.
- L'onyxis
C'est l'atteinte de l'ongle par le champignon. Le tour de l'ongle peut être atteint et la douleur peut être intense(c'est le perionyxis) .
Candidoses profondes :
Elles peuvent être digestives (oesophage, estomac, intestin), respiratoires,génitales ou urinaires.
(parfois dues à Candida Krusei, candida tropicalis et candida glabatra., qui sont actuellement de plus en plus impliqués dans cette pathologie, en particulier dans les candidoses récidivantes.)
Une septicémie peut parfois se voir souvent en rapport avec une porte d'entrée thérapeutique (catheter de perfusion) .
TRAITEMENT :
Le traitement des candidoses superficielles repose sur l'application de pommades antimycosiques : Mycostatine, Pevaril, Mycolog etc...
Le traitement des candidoses profondes, sur l'administration de : Fungizone, Mycostatine etc..
et surtout d'un nouveau médicament, le Fluconazole (TRIFLUCAN ) qu'il faut essayer de ne pas employer de façon prolongée pour éviter le risque de sélection de souches résistantes.
Voir : VULVITE MYCOSIQUE
GALE
Maladie parasitaire dont l'agent est un acarien: le sarcopte scabieux.
C'est un parasite de l'espèce humaine qui vit dans l'épiderme.
SYMPTOMES :
Avant tout, c'est la démangeaison qui est tenace et qui est plus intense la nuit.
Très souvent plusieurs personnes de la même famille sont atteintes ensemble.
L'éruption est faite de sillons et de vésicules.
Les sillons sont creusés dans l'épiderme par la femelle du parasite. Elle y pond des oeufs et les larves éclosent, devenant adultes à trois semaines environ.
La transmission de la gale est directe au cours de contacts rapprochés. Cette maladie évolue par petites épidémies saisonnière.
Les lésions sont à rechercher sur la face dorsale des espaces interdigitaux, sur les poignets, dans les aisselles, autour du nombril, les seins et la verge.
Les sillons sont fins, de trajet tourmenté et se terminent par un renflement translucide où se trouve le parasite. Les vésicules translucides recèlent les larves. On note également des nodules, petites tuméfactions inflammatoires, qui peuvent contenir des débris de parasites.
Des lésions de grattage sont constantes.
D'autres lésions secondaires dues à une éventuelle surinfection ou à une eczématisation peuvent se voir.
Chez le nourrisson par exemple, la gale est souvent surinfectée, les lésions siègent surtout aux chevilles, à la plante des pieds et aux aisselles.
TRAITEMENT :
Consiste en l'application de spray sur tout le corps, à garder 12 heures (spraygale, par exemple) ou de badigeonnages de Benzochloryl ou de Benzoate de Benzyl (ascabiol), un à deux badigeons à 24 heures d'intervalle.
Un essai thérapeutique américain (Dr Meiking de Miami) a utilisé un médicament jusqu'à présent réservé en particulier à l'ONCHOCERCOSE : l'ivermectine (Stromectol, Mectisan) par voie orale, à la dose de 150 à 300 microgrammes par kilo, en traitement minute.
4 semaines après le traitement minute, aucun des malades traités ne présentait de symptômes de gale.
Par ailleurs, chez les sujets immunodéprimés, le traitement est particulièrement efficace.
Ce médicament a reçu son autorisation de mise sur lemarché (AMM ) dans cette application concernant la gale.
Une dose unique de 200 microgrammes / Kilo est efficace dans la majorité des cas.
En septembre 2002 le médicament n'est cependant pas encore remboursé par la Sécurité Sociale.
PREVENTION :
Il faut traiter en même temps tous les membres de la famille ayant été en contact avec le malade et désinfecter le linge et la literie par un insecticide type DDT . Les objets souillés devront rester plusieurs jours au contact de l'insecticide.
Précautions: il ne faut jamais appliquer un traitement local plus de trois fois sans nouvel avis médical. En cas de surinfection locale, impétigo par exemple, il faut traiter auparavant cette surinfection par des antiseptiques externes et des antibiotiques par voie générale, avant d'entreprendre le traitement antiscabieux proprement dit.
AMIBIASE
Maladie parasitaire due aux amibes qui se localisent dans le colon et qui peuvent migrer vers le foie. D’autres organes peuvent être atteints: les poumons, les reins, la rate et même le cerveau qui peuvent être le siège d’ABCES AMIBIENS
Le parasite responsable est Entamoeba Histolytica
Le principal mode de transmission est constitué par les matières fécales, surtout en cas d'hygiène insuffisante.
L'amibiase se rencontre dans tous les pays chauds, et est généralement appelée dysenterie amibienne.
SYMPTOMES :
Emission de nombreuses selles journalières avec douleurs abdominales et altération de l'état général.
L'analyse des selles confirmera le diagnostic en retrouvant le parasite.
Complication possible L'ABCES AMIBIEN
TRAITEMENT :
Le traitement consiste en l'administration sous surveillance médicale de Flagyl ou Dihydroemetine par cure de 10 jours associée à des antibiotiques intestinaux.
- les porteurs sains (c'est-à-dire des personnes qui présentent des amibes dans les selles sans troubles intestinaux) sont contagieux
- longtemps après une amibiase, une complication peut exister, c'est la "colite post amibienne" qui se traduit par un tableau de colites spasmodiques avec atteinte de l'état général.
Le traitement est celui de la colite spasmodique (voir COLITE )
Voir :
ABCES AMIBIEN
PALUDISME
Maladie transmise à l'homme par l'anophèle (genre de moustique), due à un parasite appelé plasmodium qui est un protozoaire (être unicellulaire) .
SYMPTOMES :
L'incubation dure 10 à 25 jours puis apparaît le premier accès fébrile associé à des troubles digestifs, et accompagné de maux de tête. Tout rentre dans l'ordre après 4 ou 5 jours.
Puis, après un temps variable, survient la rechute qui se caractérise, après quelques signes avant-coureurs tels que bourdonnements d'oreilles, une grande fatigue:
- par des frissons qui durent 1 heure environ avec sensation de froid et claquements de dents,
- suivis d'une montée de la température jusqu'à 40 degrés pendant 3 heures environ,
- enfin une sudation intense qui dure une journée.
Le rythme de ces rechutes est variable (fièvre tierce ou fièvre quarte) .
La grande complication est l'accès pernicieux qui est dû au plasmodium falciparum, voir PALUDISME (prévention), qui atteint en général les sujets indemnes de toute infestation palustre antérieure et qui n'ont pas observé les règles de chimioprophylaxie individuelle. Cet accès pernicieux se caractérise par une atteinte neurologique avec troubles de la conscience, une insuffisance rénale sévère, un syndrome hémolytique. L'évolution peut être mortelle dans un tableau de collapsus (tension artérielle effondrée, température basse) .
Autre complication qui survient chez des sujets vivant depuis longtemps en zone endémique à plasmodium falciparum mais ne prenant pas régulièrement leur traitement chimioprophylaxique: c'est la fièvre bilieuse hémoglobinurique qui se caractérise par une hémolyse (destruction des globules rouges aiguë) provoquant une anémie, une jaunisse, puis une insuffisance circulatoire et rénale aiguë. La mort peut survenir si un traitement rapide n'est pas institué.
TRAITEMENT :
Le traitement de l'accès bénin: la chloroquine (Nivaquine), suivi d'un traitement préventif, (Voir PALUDISME PREVENTION )
Le traitement de l'accès pernicieux sera à base de quinine intraveineuse pendant plusieurs jours, suivi de Nivaquine à doses fortes pendant au moins 15 jours. Le médecin est seul apte à prescrire ce traitement.
Le traitement d'urgence de tout accès de fièvre qui n'a pas fait la preuve de sa cause en zone d'épidémie se fait soit par Lariam à dose curative (ce qui n'est pas toujours bien supporté) ou par Halfan, ceci surtout dans les zones à résistance modérée ou importante, .(Voit PALUDISME PREVENTION )
De plus, le principe actif d'une plante chinoise, la qinghao, est doté de propriétés antipaludéennes certaines tout à fait comparables aux propriétés de la quinine. Plusieurs dérivés de cette herbe ont été mis au point et des essais cliniques ont été entrepris en Chine et en Asie. On espère que les résultats seront concluants, surtout en ce qui concerne les régions de forte résistance .(Voir PALUDISME ZONES DE RESISTANCE ) Ces dérivés semblent efficaces dans les crises graves de paludisme (accès pernicieux) . En particulier les dérivés de l'artémisinine (ou QHS ),sont les antipaludiques les plus rapidement actifs contre tous les plasmodium de l'homme, résistants ou non à d'autres médicaments.; Ils constituent maintenant le traitement de choix des paludismes sévères.
Ils sont utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise depuis plus de 2000 ans.
Ces dérivés n'ont pas d'effets indésirables marqués. et ils doivent actuellement être systématiquement utilisés comme traitement de première intention de tous les paludismes sévères contractés dans les zones de quinorésistance connues ou probables.
L'administration intra-rectale est très intéressante, en particulier en brousse.
Elle permet en particulier le traitement de première urgence des neuropaludismes de l'enfant , pour qui deux tiers des décès surviennent avant l'hospitalisation ou dans les douze heures qui suivent.
En 1993, un essai vaccinal a été entrepris par des chercheurs espagnols et colombiens. Ce vaccin synthétique a été testé sur 1.500 personnes volontaires en Colombie dans une zone de moyenne endémie (région d'infestation paludique moyenne) . 77% des jeunes enfants semblent avoir été protégés et 67% des adultes de plus de 45 ans. Les essais doivent se poursuivre dans des zones fortement impaludées pour vérifier si le vaccin aura la même efficacité.
Voir :
PALUDISME PREVENTION
PALUDISME DE L'ENFANT
PALUDISME DE L'ENFANT TRAITEMENT
PALUDISME ZONES DE RESISTANCE
PALUDISME DES AEROPORTS
PALUDISME PAYS OU PREVENTION INUTILE
PALUDISME NOUVEAUX TRAITEMENTS
PALUDISME PERNICIEUX TRAITEMENT
MENINGITE CEREBROSPINALE
C'est l'envahissement des méninges par des germes microbiens.
Les microbes les plus fréquemment responsables de ces méningites sont le méningocoque, le pneumocoque, le bacille de Pfeiffer, les entérobactéries (colibacilles), le staphylocoque, le streptocoque, le bacille Pyocyanique.
C'est la ponction lombaire qui permettra le diagnostic du germe en cause.
SYMPTOMES :
C'est le tableau d'une infection très fébrile, avec une température à 40°, des céphalées très importantes, des vomissements.
La nuque est raide et douloureuse : il existe un signe de Kernig (c'est l'impossibilité de mettre les jambes tendues, perpendiculaires au tronc, le malade étant couché) .
- Parfois ce syndrome s'accompagne
- de constipation,
- de convulsions,
- de PHOTOPHOBIE (Voir ce terme)
- d'hyperesthésie cutanée qui est l'exagération qui peut être douloureuse de la sensibilité de la peau à un contact minime.
Peuvent se manifester un HERPES , des douleurs articulaires, un purpura (éruption de petites tâches rouges sur la peau. Une éruption purpurique ou maculo-papulaire chez un enfant fébrile doit faire hospitaliser rapidement celui-ci après une injection intramusculaire de pénicilline par le médecin.
Cela permettrait d'éviter le décès par méningococcémie chez des enfants dont le diagnostic est fait trop tardivement.
Ilfaut savoir que cette éruption (rash petechial) est bien plus fréquent et surtout plus précoce que la raideur de la nuque.
La ponction lombaire ramène un liquide louche ou purulent, qui contient des polynucléaires altérés, l'albumine est augmentée, le sucre et les chlorures sont abaissés dans le liquide céphalo-rachidien.
L'examen direct et surtout la culture de ce liquide céphalo-rachidien mettent en évidence le germe en cause, et permettra l'ANTIBIOGRAMME .
TRAITEMENT :
Un traitement antibiotique très important en milieu hospitalier permettra bien souvent la guérison sans séquelle.
Cependant, il faut noter un pourcentage de mortalité d'environ 10%.Ce poucentage est plus élevé chez les enfants de moins de 1 an et chez les personnes âgées.
Cependant certaines méningites présentent des signes de gravité : grave altération de l'état général, coma, convulsions, modification du comportement, parésies et paresthésies (troubles moteurs et sensitifs), troubles circulatoires et respiratoires, qui assombrissent le pronostic.
Des séquelles peuvent persister : surdité, HYDROCEPHALIE , retard psychomoteur.
En général, la méningite à méningocoque évolue par petite poussées épidémique saisonnières.
Les autres méningites sont la conséquence d'un foyer infectieux localisé (otite, sinusite, mastoïdite, ostéite) ou d'une septicémie. Ces foyers devront être traités très sérieusement pour éviter les rechutes.
Une mesure prophylaxique récente consiste à prescrire à l'entourage du malade et au malade lui-même, après son traitement curatif, un traitement court par la Rifampicine à la dose de 10 mg/kilo deux fois par jour pendant 72 heures.
Le médecin sera seul juge du bien fondé de cette thérapeutique.
Voir: MENINGITES VIRALES
MENINGITE TUBERCULEUSE
MENINGITE CEREBROSPINALE PREVENTION
MENINGITE A HAEMOPHILUS INFLUENZAE.B
MENINGITE LYMPHOCYTAIRE
MENINGITE HERPETIQUE
MENINGITE VACCINATION
TUBERCULOSE PULMONAIRE
Maladie infectieuse due au Bacille de Koch.
Cette maladie se transmet par l'intermédiaire des sécrétions bronchiques d'un malade atteint de tuberculose pulmonaire cavitaire.
SYMPTOMES :
Parfois découverte fortuitement lors d'une radiographie systématique.
Parfois toux, difficulté de respirer, douleur thoracique vague avec une expectoration muqueuse ou mucopurulente persistant de façon anormale, accompagnés de:
- fièvre, surtout vespérale,
- sueurs nocturnes,
- perte d'appétit
- amaigrissement,
- fatigue.
Parfois c'est un crachat de sang, même minime, qui peut donner l'éveil.
Parfois débute comme une pneumo ou une broncho-pneumopathie aiguë, banale mais qui persiste.
Enfin peut débuter par l'apparition d'une pleurésie.
Le diagnostic sera confirmé par les examens radiologiques et sur les examens biologiques (culture des crachats) .
TRAITEMENT :
Actuellement le traitement, bien codifié, permet d'espérer une évolution rapidement favorable.
Il repose sur :
- le repos, tant que le malade est fébrile,
- une bonne alimentation,
- une antibiothérapie qui sera instituée par le médecin. Elle pourra être multiple, tout au moins au début. Elle repose surtout sur l'I .N .H . (Isoniazide) et sur la Rifampicine
Ce traitement d'au moins 6 mois sera complété pendant les deux premiers mois par l'adjonction de pyrazinamide( pirilene, ou rifater) et d'ethambutol.
Le traitement chirurgical est de moins en moins indispensable.
PREVENTION :
Repose sur la vaccination par le B .C .G . (Bacille Calmette-Guérin) sur l'isolement du malade, tout au moins les premiers mois et sur le traitement correct des primo-infections .
* Pour avoir la liste des ASSOCIATIONS concernant cette maladie TAPER : ASSOCIATIONS TUBERCULOSE
ou TUBERCULOSE ASSOCIATIONS
GRIPPE
Maladie due aux "myxovirus influenzae" A et B , responsables d'épidémies saisonnières.
Responsable de nombreux décès lors de chaque épidémie, surtout chez personnes âgées préalablement atteintes de maladies cardio-vasculaires.
SYMPTOMES :
Le début est brutal, avec température à 40 degrés, des courbatures, des maux de tête, une fatigue intense.
Le plus souvent, cela s'accompagne d'une symptomatologie broncho-pulmonaire: toux, catarrhe oculo-nasal (les yeux pleurent, le nez coule) . Une pharyngo-trachéite est fréquente.
L'évolution est brève et en général bénigne, en une huitaine de jours chez les sujets en bonne santé.
Parfois, au bout de 48 heures, on assiste à une chute thermique puis à une remontée à 40 degrés. Sur la courbe de température cela dessine un V que l'on appelle, tant il est caractéristique, le V grippal.
Parfois, la grippe peut réaliser un ensemble de manifestations hypertoxiques, véritable syndrome malin aboutissant parfois à la mort chez les sujets en mauvais état général.
Un collapsus cardio-vasculaire peut être fatal chez un cardiaque.
Certaines formes encéphaliques peuvent se voir, se manifestant par des convulsions, voire un syndrome méningé.
La grippe peut parfois se compliquer: les surinfections bactériennes des voies respiratoires sont au premier plan de ces complications. Elles sont surtout dues à l'hémophilus influenzae.
TRAITEMENT :
Le traitement de la grippe est bien connu. C'est le repos au lit, une bonne hydratation, de l'aspirine.
L'antibiothérapie ne se justifie que s'il existe une surinfection surajoutée.
Le grog de nos grand-mères associé à l'aspirine médication empirique est efficace en ce sens que cela fait monter la température. Or le virus grippal est très sensible à la chaleur et est tué aux alentours de 41 degrés.
Voir:
GRIPPE NOUVEAU TRAITEMENT ORAL
GRIPPE DANGER
GRIPPE PREVENTION
GRIPPE VACCINATION EN PRATIQUE
GRIPPE TRANSMISSION
GRIPPE VIRUS
GRIPPE INTERROGATIONS HABITUELLES
EPILEPSIE
Crise nerveuse paroxystique avec convulsions et perte de connaissance (qu'on appelait autrefois le grand mal) .
CAUSES :
Trois fois sur quatre, on ne connaît pas la cause.
Mais dans certains cas ce peut être :
- une tumeur cérébrale d'origine variable : abcès, tuberculose, toxoplasmose, cancer, tumeur bénigne
- un traumatisme crânien y compris les traumatismes obstétricaux
- troubles circulatoires, spasme, hémorragie, embolie
- intoxication (alcool, oxyde de carbone, certaines intoxications par champignons, plomb ou mercure)
- infections
- causes métaboliques : urémie, hypoglycémie sévère (manque de sucre dans le sang), hypocalcémie (manque de calcium dans le sang) .
SYMPTOMES :
1 - EPILEPSIE GENERALISEE :
- le grand mal débute brutalement par un cri et une chute, puis une phase tonique.
Il existe une contracture généralisée de tous les muscles avec arrêt respiratoire, cyanose (le sujet bleuit) et morsure de la langue.
Cette phase peut durer une minute environ.
Puis succède une phase clonique (le malade inconscient se débat) avec des contractions incontrôlées de tous les muscles, le sujet se débat.
Enfin, survient une phase de coma profond qui peut durer une heure environ. Le sujet perd ses urines, la conscience revient alors progressivement.
- le petit mal se voit plus souvent dans l'enfance.
Il existe des "trous" de conscience brusque de quelques secondes à une minute sans chute qui peuvent se reproduire plusieurs fois par jour.
2 - EPILEPSIE PARTIELLE
Se produit sans perte de connaissance et permet par sa symptomatologie de préciser la localisation cérébrale du point de départ de la crise :
- ce peut être une crise motrice, la crise commence toujours de la même façon, par un point du corps et se poursuit toujours identique à elle-même à chaque crise. Elle peut se terminer parfois par une crise généralisée
- les crises sensitives qui correspondent à une anesthésie partielle d'une partie du corps
- les crises sensorielles :
. visuelles : vision de tâches colorées par exemple
. auditives : bruit, musique
. olfactives : sensation d'odeur qui est toujours la même
- les crises temporales : les phénomènes sensoriels sont au premier plan, hallucinations de tous ordres, auditives en particulier.
Cette épilepsie partielle est appelée épilepsie de type Bravais-Jacksonnienne.
3 - ETAT DE MAL EPILEPTIQUE
Se caractérise par la survenance de crises à répétition.
C'est une urgence à hospitaliser rapidement.
TRAITEMENT :
Le traitement est l'affaire du médecin et les principaux médicaments utilisés sont : le Gardénal, l'Orténal, l'Alepsal, la Mysoline, le Dihydan, la Depakine, le Valium et le Tegretol, dans certains cas.
Le rivotril
Leur association est possible, voire indispensable.
Le traitement est à poursuivre plusieurs années.
GRAVITE :
La gravité d'une épilepsie tient :
- à l'importance de la durée de la crise,
- au type de la crise,
- à son âge de survenue,
- à son caractère répétitif,
- à la réponse positive au traitement.
Un traitement bien supporté en monothérapie et évitant les nouvelles crises permet au sujet une vie normale.
Un traitement difficile à mettre en œuvre fait craindre la survenue de nouvelles crises, surtout en cas de facteurs déclenchants intercurrents (fatigue, alcool, diète) .
Un traitement inefficace en polythérapie permet d'affirmer que l'épilepsie est grave et que l'insertion socio-professionnelle est compromise.
En 2002 le traitement chirurgical de certains cas d'épilepsie semble possible, en particulier dans les formes qui se traduisent par des crises temporales. et qui résistent au traitement médical habituel.
Cette chirurgie ne s'adresse qu'aux formes ou les crises sont partielles, unifocales, resistantes au traitement médical, et surtout lorsque la zone de départ de la crise n'intéresse pas une zone motrice, sensitive, sensorielle, du langage ou de la mémoire.
La sélection des malades doit être draconienne.
Elle nécessite outre une IRM des explorations complexes et longues.
l'intervention chirurgicale consiste à effectuer l'ablation de la zone épileptogène( quelques centimètres cubes) en prenant soin d'être certain que cette zone n'est pas corrélée à des aires cérébrales fonctionnelles, sensitives ou motrices.
Il faut intervenir le plus tôt possible chez l'enfant, pour profiter de la plasticité du cerveau à cet âge. ( cette chirurgie peut se pratiquer dès la première année de la vie) .
Une guérison définitive peut être envisagée dans certains cas.
Lorsqu'on est en présence d'une personne faisant une crise d'épilepsie, il faut :
- ouvrir son col de chemise,
- éloigner de lui tous les objets pouvant le blesser pendant la crise,
- essayer de protéger sa tête (veste roulée par exemple),
- laisser la crise se terminer sans intervenir,
- prévenir les pompiers ou mieux le SAMU .
Voir EPILEPSIE FACTEURS DECLENCHANTS
EPILEPSIE CONSEILS PRATIQUES
EPILEPSIE ET PILULE
EPILEPSIE ET CONDUITE AUTOMOBILE
EPILEPSIE MYOCLONIQUE PROGRESSIVE
EPILEPSIE BRAVAIS-JACKSON
EPILEPSIE ET GENETIQUE
EPILEPSIE PARTIELLE CRISE PREVENTION
EPILEPSIE CAUSES DE LA PREMIERE CRISE
RHUMATISME DU GENOU
L'arthrose du genou (ou gonarthrose) est avec l'arthrose de la hanche, une des plus fréquentes atteintes arthrosiques (voir ARTHROSE ) .
Il faut noter d'emblée que le poids excessif est un facteur, sinon déclenchant, du moins aggravant de cette pathologie.
SYMPTOMES :
Cette arthrose se caractérise par un gros genou douloureux (douleur qui s'accentue à la marche et à la montée des escaliers:.
Les mouvements d'extension sont limités. Le genou craque au mouvement.
La gonarthrose est très fréquente chez la femme obèse autour de la ménopause.
La radiographie montre un pincement de l'interligne articulaire en rapport avec l'usure des surfaces articulaires dans la zone d'appui.
Très souvent la partie interne du cartilage intercarticulaire est atteinte.
Il peut exister des exostoses périphériques (bec de perroquet) dans les formes avancées.
TRAITEMENT :
- Avant tout il est capital de maigrir (voir OBESITE ) car le surpoids aggrave obligatoirement les lésions.
- Il faut ménager ses genoux, ne pas trop marcher, savoir se reposer fréquemment.
- les ant-inflammatoires non stéroïdiens (AINS ) ont une place de choix dans la thérapeutique médicamenteuse associée aux antalgiques et aux myorelaxants.
- parfois les infiltrations intra-articulaires de corticoïdes pourront être de mise.
- enfin, souvent la chirurgie sera le dernier recours :
- soit OSTEOTOMIE :
modification de l'axe de la jambe par ablation d'un fragment osseux tibial, de manière à rectifier l'axe de la jambe pour que le poids ne repose plus sur la partie osseuse détériorée, mais équitablement des deux côtés du plateau tibial (le plateau tibial est la surface articulaire du tibia sur laquelle repose la surface articulaire du fémur) .
On gagnera ainsi quelques années durant lesquelles la vie sera supportable.
- soit MISE EN PLACE D'UNE PROTHESE :
actuellement les progrès en cette matière sont considérables et la pose d'une prothèse de genou, partielle ou totale, se pratique de plus en plus souvent avec des résultats qui sont excellents.
Les cures thermales pourront être envisagées avec profit, voir :
AIX LES BAINS
BOURBONNE LES BAINS
DAX
BAGNERES DE BIGORRE
etc...
* Pour avoir la liste des ASSOCIATIONS concernant cette maladie TAPER : ASSOCIATIONS RHUMATISME
ou RHUMATISME ASSOCIATIONS
PARASITOLOGIE
Partie de la médecine qui s'occupe des parasites animaux et végétaux.
Voici les principaux sujets traités dans cette rubrique:
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ABCES AMIBIEN
AMIBE
AMIBIASE
ANGUILLULOSE
ANKYLOSTOMOSE
ASCARIDIOSE
BILHARZIOSES
BOUTON D'ORIENT
CANDIDA
CANDIDA ALBICANS
CANDIDOSES
CANDIDOSES BUCCALES
DISTOMATOSE
DOUVE DU FOIE
DRACUNCULOSE
EOSINOPHILIE
FAVUS
FILAIRE A LOA LOA
FILAIRE DE MEDINE
FILAIRE LYMPHATIQUE
FILARIOSES
GALE
HELMINTHES
LARVA MIGRANS
LEISHMANIOSES
LYME (maladie de)
MALARIA
MALARIA (prévention)
MORPI
OXYUROSE
PALUDISME
PALUDISME (PRéVENTION)
PHTYRIASE (pou)
POUX
PIQURE CHENILLE PROCESSIONNAIRE
PIQURE D'ABEILLE
PIQURE D'AOUTAT
PIQURE D'ARAIGNEE
PIQURE D'OURSIN
PIQURE DE GUEPE
PIQURE DE MEDUSE
PIQURE DE POISSONS VENIMEUX
PIQURE DE SCORPION
PIQURE DE TAON
PIQURE DE TIQUE
PIQURE DE VIPERE
PIQURE DE FOURMIS ROUGES
RICKETTSIOSES
SHIGELLOSES
TAENIA
TEIGNE
TEIGNE FAVIQUE
TIQUES (morsure de)
TRICHINOSE
TRICHOPHYTON
VERGETURES
Une distension exagérée (abdomen de femme enceinte par exemple) provoque une rupture du tissu élastique du derme.
Il s'ensuit l'apparition de raies d'abord rouges, puis blanchâtres et nacrées, donnant l'impression d'une cicatrice.
Ces vergetures se manifestent également lors de fortes variations pondérales.
Une fois formées, les vergetures ne disparaissent pas.
Le traitement local est peu efficace.
Cependant, une nouvelle technique de micro-dermabrasion permet, sur les vergetures récentes ou celles qui ont conservé une hypotrophie importante, de redonner un aspect plus normal à la peau : les travées hypotrophiques se comblent, l'épiderme s'épaissit et les striures horizontales typiques des vergetures disparaissent.
Cette technique, du domaine du dermatologue, est à mi-chemin entre la DERMABRASION et le PEELING (voir ces termes) . Elle consiste en la projection, sur une partie de la peau bien délimitée, de cristaux d'alumine inertes. La projection centrale s'accompagne en périphérie d'une aspiration de ces cristaux et des produits de la peau abrasée.
3 degrés de profondeur peuvent être pratiqués :
- abrasion épidermique simple (correspondant à un gommage sérieux),
- abrasion atteignant les crêtes dermiques,
- abrasion de la totalité de l'épiderme et d'une partie du derme.
L'appareil qui permet cette opération est utilisé au cabinet du dermatologue.
La technique est indolore, à l'encontre du peeling ou de la dermabrasion qui sont toujours quelque peu douloureux.
10 à 20 séances sont parfois nécessaires pour obtenir le résultat escompté.
RIDES
Il y a deux sortes de rides :
- 1) Les rides d'expression, qui sont dues à la traction mécanique répétitive des muscles peauciers du visage. Elles sont plus ou moins profondes et en rapport avec les mimiques stéréotypées de chacun d'entre nous.
- 2) Les ridules fines sont en rapport avec l'accumulation des rayons UV du soleil.
Un traitement médical peut être envisagé pour lutter contre le vieillissement cutané physiologique et photo-induit.
Il repose sur l'administration de dérivés de la vitamine A acide et en particulier de rétinaldéhyde, qui permet de relancer l'activité cellulaire déficiente ; déficience due au vieillissement. et aux radicaux libres.
Des produits des laboratoires Avène ont été mis au point selon une gamme complète il s'agit des produits Ystheal
- crème pour les peaux sèches,
- émulsion pour les peaux normales
- gel pour les peaux grasses
- un gel-crème pour contour des yeux
- un lait anti-âge nutritif et hydratant pour le corps
Quand les rides sont trop accentuées,le traitement esthétique des rides repose sur le comblement qui compense l'insuffisante épaisseur des tissus dermiques et épidermiques.
- Le comblement peut être passif :
. en injectant du collagène; Cela doit être pratiqué par des mains expertes. On emploie du collagène d'origine bovine. Le résultat est obtenu rapidement, mais ne dure pas très longtemps.
. Une autre technique est la liporéinjection; C'est en quelque sorte une autogreffe de cellules graisseuses. Le résultat est plus durable.
. L'emploi des silicones peut être utile, mais nécessite une maîtrise précise de la part de l'opérateur.
- Le comblement actif peut être le résultat :
. d'une stimulation du tissu conjonctif dermique : c'est l'électroridopuncture (elle nécessite des séances d'entretien).
. de l'introduction d'un fil de catgut au sein du tissu conjonctif.
. de l'injection d'ADN intra et sous dermique.
- Enfin de nouvelles techniques de comblement mixte commencent à voir le jour et sont prometteuses.
Elles consistent en la mise en place d'un implant qui sera colonisé par des cellules.
Cet implant servira de support à la synthèse du nouveau tissu conjonctif.
- Bien entendu, toutes ces techniques doivent être adaptées à chacun et seul le chirurgien esthétique pourra donner un avis circonstancié.
IL FAUT SAVOIR QUE CHEZ LES FEMMES LES RIDES SONT D'AUTANT PLUS PRECOCES QUE LA FEMME FUME ET S'EXPOSE BEAUCOUP AU SOLEIL.
Voir LIFTING
En 1992 certains auteurs américains proposent une solution très audacieuse pour traiter les rides d'expression : ils injectent de la TOXINE BOTULIQUE dans la zone des rides pour provoquer une paralysie contrôlée des muscles sous-jacents.
Cette technique est déjà utilisée dans le traitement des torticolis spasmodiques, du blépharospasme, dans certains cas de strabisme, voire dans la crampe de l'écrivain.
Ce traitement doit être répété au bout de 3 ou 4 mois. La technique doit être rigoureuse en raison de la toxicité de la toxine botulinique. Actuellement on ne sait si cette technique peut être répétée indéfiniment, des études plus poussées doivent être entreprises.
Il semblerait que de bons résultats soient obtenus en particulier dans le traitement des rides glabellaires ( rides verticales entre les sourcils) et dans le traitement des rides de la patte d'oie.
Par contre les rides du sillon naso-génien et de la paupière inférieure ne répondent pas aussi bien au traitement.
Pour être efficace l'injection doit être pratiquée dans les muscles sourciliers et dans deux autres points pour bloquer la jonction entre ces muscles et le corrugator.
Un électromyogramme pouvant être nécessaire pour bien repérer le plan musculaire.
Les rides frontales nécessitent de nombreux points d'injection.
Sa technique reste délicate pour éviter une majoration d'une ptose de la partie externe du sourcil pouvant déjà exister.
Voir:
PEAU VIEILLISSEMENT NOUVELLE TECHNIQUE
PEAU RAJEUNISSEMENT PAR LASER
SUEURS
-C'est un liquide d'odeur particulière sécrété par les glandes sudoripares de la peau.
-Elle assure l'équilibre thermique de l'organisme. Son excrétion augmente quand il fait chaud.
-Cette sécrétion entraîne une perte calorique plus importante, ce qui permet de garder une température centrale constante.
-Par ailleurs, elle permet l'épuration de substances nocives.
-La quantité de sueur sécrétée par jour est très variable et fonction de la température et de l'humidité de l'air.
-Dans une atmosphère chaude et sèche, on peut perdre jusqu'à 10 litres de sueur par jour qu'il faut compenser par l'absorption d'eau légèrement salée, en même quantité.
-Certains sujets présentent une perte de sueur excessive, ce qui peut être très gênant par l'odeur que cette perte excessive provoque.
-Un traitement à base de médication ANTICHOLINERGIQUE peut être entrepris, associé à des sédatifs nerveux légers, car souvent ces sujets sont de type anxieux.
-Des produits d'hygiène peuvent être employés, contenant du tanin, des sels d'ammonium, des sels d'alun.
-Les personnes qui transpirent des pieds peuvent prendre des bains formolés tous les soirs, avoir soin de bien sécher ses pieds après la toilette du matin. Des poudres spéciales peuvent être employées dans les chaussettes.
Voir SUEUR DES MAINS
SAVONS LAITS DE TOILETTE
-L'emploi du savon permet d'éliminer de la peau le sébum, la sueur, les bactéries et impuretés. Cependant le savon est alcalin et, de fait, son usage fait remonter le PH de la peau qui est normalement acide.
Toutefois, en une demi-heure à une heure, le PH de la peau redevient normal.
Mais chez certains sujets dont la peau est fragile et sèche, l'emploi du savon, s'il est répété, est nocif.
Le savon de Marseille, savon de référence s'il en est, ne contient aucun additif mais il est très basique (alcalin) et de ce fait il peut être irritant.
-Les savons surgras :
évitent ces inconvénients car ils sont enrichis en corps gras : glycérine, lanoline, huile d'amande douce.
-Les pains dermatologiques :
moussent moins que le savon, ils coûtent plus cher; ils sont composés de détergents auxquels sont incorporés des acides organiques (leur PH est ainsi plus voisin de celui de la peau), des adoucissants et des corps gras.
-Les savons liquides :
si l'on prend soin de ne pas utiliser les solutions antiseptiques moussantes qui sont des désinfectants (Mercryl, Cyteal, Lactacyd), certains savons liquides peuvent être utilisés quotidiennement.
Ces savons conviennent aux peaux sèches car ils sont souvent additionnés de corps gras.
-Les laits de toilette :
ce sont des émulsions; une émulsion est constituée de deux produits non missibles dont l'un est finement dispersé dans l'autre. L'un est dispersant, l'autre est dispersible. Si le produit dispersant est aqueux et le produit dispersible huileux, l'émulsion est recommandée pour les peaux grasses. Dans le cas contraire, l'émulsion est recommandée pour les peaux sèches.
Il est nécessaire de bien rincer après l'emploi des laits de toilette.
-Les compacts démaquillants :
se présentent comme des savons mais avec l'eau ils forment une crème et non une mousse comme avec le savon. Ils ont les qualités d'une crème et sont faciles d'emploi.
-Les crèmes nettoyantes moussantes :
sont de nouvelles présentations qui ont les qualités adoucissantes des crèmes.
-Enfin, citons les nouveaux gels démaquillants sans corps gras qu'il faudra, commme pour les compacts démaquillants, faire suivre après usage, d'un rinçage soigneux (brumisation d'eau d'Evian, par exemple) .
Pour l'utilisation de ces différents produits, voir PEAU .
ZONA
C'est une infection virale due au virus du zona.
Infection plus fréquente chez les personnes âgées.
A signaler la possible apparition d'un zona chez les personnes atteintes d'un cancer viscéral et chez les personnes subissant un traitement immuno-suppresseur.
SYMPTOMES :
Débute par des douleurs dans la région où apparaîtra l'éruption. Ces douleurs sont souvent à type de brûlures.
Puis apparaît l'éruption, sur un placard érythémateux, de vésicules en bouquet qui se rompent. Cette éruption s'accompagne d'une adénopathie satellite (ganglions) .
La douleur est vive, à type de brûlure, lancinante, intense.
Il existe des signes objectifs associés de troubles de la sensibilité (anesthésie douloureuse) .
Un syndrome méningé peut exister.
L'évolution se fait par poussées: deux ou trois poussées sont possibles, séparées d'une semaine environ.
Les vésicules se flétrissent, se transforment en une croûte brunâtre qui tombe en laissant une dépigmentation qui va durer très longtemps.
Les douleurs post-zostériennes peuvent être extrêmement intenses et durer très longtemps, surtout chez les personnes âgées et leur traitement est souvent très décevant.
Il existe des formes cliniques particulières:
- le zona intercostal qui est le plus fréquent,
- le zona ophtalmique qui atteint le territoire du nerf ophtalmique avec possibilité d'atteinte cornéenne (kératite) et possibilité d'iridocyclite,
- le zona bucco-pharyngé.
COMPLICATIONS :
Elles sont faites:
- de surinfections,
- de troubles neurologiques très tenaces à type de douleurs difficilement supportables.
TRAITEMENT :
Il existe actuellement un traitement antiviral qui semble efficace s'il est institué tôt: aciclovir (zovirax) .
Une antibiothérapie peut être instituée pour éviter les complications de surinfection.
Jusqu'à présent, on pensait qu'une CORTICOTHERAPIE précoce et suffisamment importante éviterait les graves complications douloureuses post-zostériennes. Les résultats des dernières expérimentations ne semblent pas démontrer que l'intensité des douleurs post-zostériennes soit diminuée par l'emploi de cette corticothérapie précoce.
Il semblerait cependant qu'elle corticothérapie diminue les douleurs aiguës de la phase initiale pendant quelques jours.
On peut utiliser malgré tout la cortisone, à condition de l'associer à l'aciclovir ou à la famciclovir mais elle ne doit pas l'être systématiquement.
Elle reste intéressante pour diminuer les douleurs aiguës du début de l'affection, surtout chez les personnes de plus de 50 ans.
S'il a été décidé d'y recourir, les doses à administrer sont de 40 à 60 mg par jour pendant une semaine, puis arrêt progressif sur 3 semaines, bien entendu selon l'avis du médecin.
Le zona est une maladie infectieuse, donc contagieuse. La contagion est loin d'être aussi importante que celle de la varicelle (les deux virus sont de la même famille) . Cependant, il est préférable d'éviter le contact des lésions cutanées par l'entourage.
Voir:
- ZONA LOCALISATIONS ATYPIQUES
- ZONA DOULEURS APRES
- ZONA OPHTALMIQUE
CELLULITE
C'est un sujet majeur de préoccupation féminine qui fait malheureusement proliférer de nombreuses thérapeutiques miracles, le plus souvent inefficaces, et qui ne sont pas toujours sans risques.
Il faut savoir qu'aucun traitement isolé ne peut résoudre le problème. Il est indispensable de faire faire un bilan soigneux par un médecin qui pourra déterminer la meilleure marche à suivre pour obtenir un résultat.
Il faut savoir que la répartition de la graisse au niveau des cuisses (la fameuse culotte de cheval) est quasi-physiologique chez la femme après sa puberté.
Cette disposition est à la fois génétique, hormonale, circulatoire et parfois psychogène.
Cette cellulite ou lipodystrophie est l'inflammation du tissu cellulaire sous-cutané, et il est certain qu'elle atteint plus souvent la femme que l'homme.
Le tissu conjonctif de soutien est infiltré, en particulier au niveau des membres inférieurs.
Les principales localisations sont les cuisses, les fesses, le dessus et l'intérieur du genou, l'intérieur des chevilles, les hanches et le ventre.
La peau est capitonnée: en la pinçant, on obtient le phénomène de la peau d'orange. Ce pincement est douloureux et, lorsque l'on frotte la peau sur elle même, on a l'impression d'un crépitement.
De plus, le tissu conjonctif inflammatoire est le siège d'une surcharge graisseuse.
Les dépôts graisseux sont entourés d'une fibrose qui enserre les micro-vaisseaux. Les échanges circulatoires et métaboliques sont diminués.
Il est donc indispensable, avant tout traitement contre la cellulite, de faire maigrir la patiente, c'est-à dire d'éliminer les graisses mobilisables par le régime. Cela obtenu, les différents traitements, seuls ou associés, pourront intervenir efficacement après conseil médical.
Voir également:
- ALIMENTS ALLEGES
- CELLULITE TRAITEMENT
- ELIMINATION DES CALORIES ABSORBEES
- LIPOSUCCION
- MAIGRIR ET ALCOOL
- MAIGRIR RAISONNABLEMENT
- MAIGRIR , REGIMES , MENUS
- MAIGRIR RESISTANCE A L'AMAIGRISSEMENT
- MAIGRIR ROLE DES DIFFERENTS ALIMENTS
- MAIGRIR SANS REGROSSIR
- POIDS PARFAIT
- REGIME ET CORPS GRAS
ACNE (mécanisme et traitement)
L'acné résulte d'une hyper-séborrhée (hyper activité des glandes sébacées) et d'un trouble de la kératinisation du canal pilo-sabacée (qui est la transformation des couches profondes en couches cornées plus superficielles) .
Enfin de l'inflammation, voire de l'infection des follicules pilo-sébacées .
L'hyper séborrhée est le résultat d'une hyper sensibilité des follicules pilo-sébacées aux hormones androgènes sériques ; donc cette hyper séborrhée peut être traitée par des médications oestrogéniques ou des médicaments anti-androgènes, ce qui explique le traitement par une pilule anti-androgène (Diane) chez les femmes pour qui le traitement local n'est pas suffisant
Une autre pilule permet également une action contre l'acné, appelée Tricilest
c'est un oestroprogestatif combiné minidosé triphasique
Elle permet la réduction du climat androgénique qui est favorable à l'acné ce qui se traduit cliniquement par une efficacité antiacnéique..
L'hyper kératinisation du canal pilo-sébacé entraîne la formation de micro-kystes.
Il faut absolument agir à ce stade pour éviter le stade suivant (l'infection des follicules pilo-sébacés) .
On peut utiliser la vitamine A-acide associée à un antibiotique (cycline ou Macrolides) .
Le nettoyage de la peau devra être très soigneux.
A la phase inflammatoire, le kyste s'est rompu dans le derme et les microbes du canal entrent en jeu.
C'est pourquoi le traitement antibiotique (cycline) est efficace associé au traitement local au Peroxyde de Benzoyle (Cutacnyl ou Panogel, par exemple) .
La clindamycine dans une forme galénique particulière (zindacline) ne nécessite qu'une application par jour.
C'est un gel non gras, inodore, et qui ne laisse pas de résidu sur la peau.
Le traitement ne doit pas dépasser 12 semaines.
Ces trois phases sont souvent intriquées et c'est la raison pour laquelle il faut les traiter en même temps.
Il existe des crèmes qui ont ces trois actions kératolytique, anti-inflammatoire et anti-bactérienne (par exemple SKINOREN ) .
Enfin, il faut savoir que le traitement de l'acné doit être poursuivi longtemps. Les formes très sévères de l'acné seront toujours du domaine du spécialiste (dermatologue) en particulier le traitement des cicatrices profondes du visage.
Voir :
- ACNE ET ISOTRETINOINE (ROACCUTANE )
- ACNE JUVENILE
- ACNE (nettoyage de la peau)
CHEVEUX CASSANTS
Certaines femmes se plaignent que leurs cheveux, malgré tous les soins qu'elles y apportent, ne dépassent jamais une certaine longueur, alors qu'elles souhaitent avoir des cheveux très longs.
Il faut savoir que la pousse des cheveux est déterminée génétiquement.
Il faut 7 ans pour que les cheveux atteignent le creux des reins.
L'évolution physiologique d'un cheveu passe par trois phases :
1) Une phase de croissance qui dure de 3 à 8 ans environ. Les cheveux grandissent d'1 cm par mois en moyenne.
2) Puis, une phase d'involution : le follicule pileux se rétracte, en trois semaines environ.
3) Puis enfin, une phase de chute qui se produit en 3 à 4 mois. Le cheveu sera remplacé par un nouveau follicule pileux en phase de croissance.
85 % des cheveux sont en phase de croissance, 15 % en phase de chute physiologique.
Donc la longueur des cheveux est fonction de la durée de la phase de croissance génétiquement programmée.
Si la phase de croissance est d'une durée de 7 à 8 ans, le cheveu sera très long, si sa phase est programmée sur 3 ans, le cheveu ne dépassera jamais les épaules.
Aucun traitement médical, local ou général ne peut modifier cette évolution génétique.
Cependant, il faut faire attention à ne pas fragiliser les cheveux par des brushings trop chauds et surtout trop fréquents, des permanentes ou des teintures répétées, ce qui provoque ou la casse du cheveu ou la transformation fourchue des pointes.
La notion de coupes répétées des cheveux dans le but de les faires grandir plus vite est donc erronée.
HERPES GENITAL RECIDIVANT
NOM DE LA FICHECette localisation génitale de l'herpès est extrêmement invalidante et les récidives parfois très rapprochées peuvent entraîner un véritable handicap social.
En effet, il existe des sujets qui font très fréquemment des récidives, parfois tous les 15 jours.
Les facteurs de déclenchement sont connus mais variables et inconstants (règles, contrariétés, stress, infection générale) .
Pourquoi les récidives ?
Parce que les virus se blottissent dans différents ganglions nerveux (trijumeau, sacrés) à l'intérieur des neurones de ces ganglions et se réactivent lors des facteurs déclenchant
TRANSMISSION
Il faut savoir que cette maladie sexuellement transmissible se transmet non seulement pendant les poussées de la maladie, mais également en période asymptomatique.
Le virus peut être excrété pendant les périodes asymptomatiques et la contamination est possible pendant ces périodes.
Ces phases sont trois fois plus fréquentes pendant les trois premiers mois qui suivent la primo-contamination , et durent en moyenne deux jours avant et deux jours après une poussée.
( parfois 7 jours avant et après)
Le préservatif ne protège pas d'une infection du ou de la partenaire.
TRAITEMENT :
S'il y a plus de 6 récidives par an c'est la prise d'Aciclovir (zovirax) à la dose de 4 comprimés par jour pendant plusieurs mois (6 à 9 mois voire davantage) .
Bien entendu c'est le médecin qui établira le protocole thérapeutique.
Il semblerait que ce protocole espace considérablement la survenue des récidives.
Un nouveau traitement par le valaciclovir semble encore plus prometteur, car ce médicament a une biodisponibilité supérieure à l'aciclovir.
Dans le traitement des récurrences, la posologie du vaciclovir est de 500 mg / jour (1 comprimé journalier) pendant 6 à 12 mois.
Ce traitement permet d'espacer considérablement les récidives.
L'utilisation des immunomodulateurs (imiquimod et réséquimod)
utilisé en topique (aplication locale) permet d'augmenter l'immunité antivirale locale contre l'herpès et les papillomavirus.
Appliqués la nuit deux ou trois fois par semaine, ils permettent la disparition des lésions, et on peut espérer qu'ils évitent les récidives.
L'imiquimod ( aldara) est indiqué dans le traitement des lésions muqueuses à papillomavirus mais n'est pas conseillé en application intravaginale ou cervicale.
Voir:
- HERPES
- HERPES GENITAL PRIMO-INFECTION
- HERPES ET GROSSESSE
- HERPES VIRUS
- SIDA HERPES VIRUS ET KAPOSI
- HERPES FAUX PANARIS
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DESQUAMATION
C'est l'exfoliation des cellules de l'épiderme, c'est-à-dire l'élimination des cellules mortes sous forme de lamelles.
Cette desquamation peut être pratiquement inobservable lorsque les cellules s'exfolient peu à peu.
Parfois cependant, cette desquamation peut se faire par squames, c'est-à-dire sous forme de plaques plus ou moins étendues comme cela peut se voir lors du PSORIASIS , ou de maladies, telle la SCARLATINE .
Voir BEBE COLLODION
ECZEMA
C'est une dermatose érythémateuse et vésiculeuse très prurigineuse (qui démange) .
Deux types : eczéma de contact et eczéma constitutionnel.
L'eczéma de contact est une réaction d'hyper sensibilité vis-à-vis d'un ALLERGENE (corps étranger - voir ce terme) qui peut être très variable (microbe, champignon, médicament, produit de beauté, métaux, peinture etc...) .
L'eczéma constitutionnel ou atopique est un eczéma qui survient sur un terrain particulier, plus ou moins héréditaire qui est souvent associé à de l'asthme ou intriqué avec lui.
SYMPTOMES :
Cette dermatose évolue par poussées toujours très prurigineuses.
Les plaques éruptives sont mal limitées, elles sont rouges,plus ou moins suintantes,et recouvertes de croûtes humides et macérées.
Elles sont parsemées de stries de grattage.
Elles repose en particulier au visage sur un oedème dermique d'intensité variable.
Le prurit persiste après l'apaisement de la poussée.
En raison des poussées successives les différents stade de la maladie s'intriquent chez le malade.
La lésion élémentaire qui permet le diagnostic est la vésicule
TRAITEMENT :
Repose sur :
- les colorants (éosine, solution de Milian)
- la pulvérisation d'eau hypominéralisée (Evian par exemple)
- l'application de pommade à base de corticoïde.
Le traitement général aura recours aux calmants et aux antibiotiques.
Bien entendu, pour éviter les récidives, il faudra éviter le contact de l'élément déclenchant.
Le médecin est seul habilité à prescrire le traitement adéquat
Voir :
ECZEMA ATOPIQUE
ECZEMA ATOPIQUE CONSEILS ALIMENTAIRES
ECZEMA DE CONTACT
ECZEMA DU NOURRISSON
ECZEMA DE CONTACT LOCALISATIONS
ECZEMA D'ORIGINE ALIMENTAIRE
ECZEMA DES PAUPIERES
ECZEMA MARGINE DE HEBRA
ECZEMA VARIQUEUX
.
MAUVAISE HALEINE
En cas de mauvaise haleine, l'air expiré par la bouche est mélangé à des composants volatiles fétides. La production d'odeurs désagréables est due à la putréfaction de certains acides aminés que l'on trouve dans la PLAQUE DENTAIRE et dans la salive. La raréfaction de la sécrétion de la salive peut à elle seule provoquer cette mauvaise haleine (par exemple, la mauvaise haleine du réveil est due à la raréfacion salivaire nocturne) . C'est en particulier la production d'anydride sulfureux qui provoque ce phénomène. La stagnation de la salive dans les sillons gingivaux, les espaces entre les dents, la crête papillaire de la langue, peut également être source de mauvaise haleine.
La mauvaise haleine peut avoir de nombreuses causes. Il est évident que c'est le traitement de la cause qui fera céder cette sensation si désagréable.
La première cause d'une haleine fétide est en général une carie dentaire ou le mauvais entretien de la denture. Bien souvent un brossage soigneux après chaque repas fera céder cette mauvaise haleine.
Bien entendu, le traitement de la carie est du domaine du dentiste.
La deuxième cause de mauvaise haleine est l'usage du tabac. Certes, les bains de bouche et certains dentifrices atténuent cette mauvaise odeur mais sans la faire disparaître totalement. Il faut s'arrêter de fumer (voir TABAGISME ) .
La PLAQUE DENTAIRE et le tartre peuvent être à l'origine de la mauvaise haleine, ainsi que les débris alimentaires restés entre les dents.
Les stomatites et les gingivites sont également sources de mauvaise haleine, en particulier la ginigivite ulcéro-nécrotique dégage une odeur nauséabonde en rapport avec la destruction des tissus des gencives. Des germes GRAM - (Voir ce terme)en sont la cause.
Les infections nasales pharyngées, laryngées ou sinusiennes peuvent être cause de mauvaise haleine. Un traitement sérieux antibiotique, prescrit par l'O .R .L . (oto-rhino-laryngologiste) ou le médecin traitant, pourra faire cesser la cause et de ce fait la mauvaise haleine.
Cela peut être dû à un HERPES , une CANDIDOSE , le SIDA , une AMYGDALITE CRYPTIQUE .
D'autres causes infectieuses sont du domaine médical, telles une bronchite chronique ou un abcès du poumon. Un diabète, une maladie rénale, hépatique, un syndrome sec (Gougerot-Sjogren), voire la prise de certains médicaments, peuvent également provoquer la mauvaise haleine. Seul le traitement de la cause pourra faire céder les symptômes.
Enfin, certains troubles digestifs peuvent être cause de mauvaise haleine :
- la DYSPEPSIE ,
- la GASTRITE ,
- les fermentations intestinales : AEROCOLIE , AEROPHAGIE ,
- les ballonnements et une digestion lente avec éructation,
- un diverticule de l'oesophage.
Le traitement de ces causes réglera le problème. Une médication accélérant la digestion aura souvent d'excellents effets (Eurobiol, Pancréanne, Créon, Oddibil, etc...), de même que certains médicaments CHOLAGOGUES et CHOLERETIQUES qui assurent une meilleure évacuation de la vésicule biliaire (Citrate de betaïne, Flubilar, Hepagrume, Sorbitol, etc ...) .
Voir : MAUVAISE HALEINE TEST DE LA CAUSE
SEINS DE LA FEMME ET SPORT
En fonction de son développement, le sein peut être un obstacle à certains sports (course, cheval, jogging...) .
Certes, un sein peu développé n'entrave la pratique d'aucun sport.
Par contre, un sein normal ou légèrement hypertrophié peut obliger au port de soutien-gorge spécial, de manière à éviter la rupture des fibres élastiques de maintien de la glande par microtraumatismes répétés.
Il semble y avoir moins de tumeurs mammaires chez les sportives que chez les autres (est-ce dû au sport ou à une meilleure hygiène de vie obligatoire ?) .
Dans les courses de fond très longues (marathons) l'irritation du mamelon par le tricot de corps peut entraîner une galactorrhée (sécrétion lactée) .
Le port du soutien-gorge est obligatoire, l'application de vaseline sur le mamelon peut être utile.
Donc, en cas de sein normal ou légèrement hypertrophié, le port du soutien-gorge limitera la mobilité du sein.
Il faut éviter le soutien-gorge à armatures pouvant blesser les fibres élastiques sous-mammaires.
Il ne faut pas que le soutien-gorge remonte trop le sein.
Enfin en cas d'hypertrophie mammaire trop importante, la chirurgie sera le seul moyen pour que la sportive puisse continuer la pratique de son activité.
CONVULSIONS FEBRILES
SYMPTOMES :
A l'occasion d'un pic de fièvre élevée à 39,5° ou 40°, ou plus, brutalement le bébé présente un accès de raideur, tête en arrière, yeux révulsés, il devient bleu autour de la bouche en particulier.
Quelques instant plus tard, il se met à remuer bras et jambes, puis brusquement tout s'arrête.
Le bébé devient hypotonique (flasque), il ne réagit plus. Puis au bout de quelques minutes, l'enfant revient à lui et se met à pleurer.
2 à 7% des nourrissons sont atteints, surtout entre 1 et 2 ans.
QUE SE PASSE T IL ?
L'enfant vient de faire une crise ressemblant à une crise d'épilepsie déclenchée par la fièvre.
Il faut différencier la crise convulsive simple de la crise convulsive compliquée.
En faveur d'une crise convulsive simple (la majorité des crises):
- la crise est bilatérale,
- dure environ 1 à 2 minutes (inférieure à 5 minutes le plus souvent),
- survient chez un nourrisson au développement psychomoteur normal,
- l'examen médical au décours de la crise sera normal.
En faveur d'une crise convulsive compliquée, en général:
- le nourrisson à moins d'un an,
- il existe un retard psychomoteur ou des antécédents neurologiques,
- la durée est prolongée (égale ou supérieure à 15 minutes),
- la crise est souvent unilatérale,
- un déficit après la crise peut être noté par le médecin.
TRAITEMENT :
Selon avis médical, il faut administrer du valium par voie intra-rectale et faire prendre un bain, en général à une température inférieure de 2 degrés à la fièvre du bébé.
On pourra lui administrer également du doliprane ou de l'efferalgan ou de l'aspirine.
Mais en attendant le médecin, il faut absolument faire prendre ce bain à l'enfant.
COMMENTAIRE :
Il faut savoir que le petit enfant fait facilement ce genre de crise qui ne se reproduira pas quand l'enfant sera plus grand.
Il existe un caractère familial à ces crises. Si un aîné a déjà fait ce genre de crise, il faut se méfier pour les cadets.
Il faut savoir qu'une crise qui se prolonge peut faire courir le risque de séquelles neurologiques ou mentales, voire même engager le pronostic vital, bien que cela soit exceptionnel car la plupart du temps cette crise convulsive n'aura pas de suite et ne laissera pas de séquelles.
PREVENTION :
Il faut se méfier d'une fièvre qui commence à monter en donnant précocement à l'enfant de l'aspirine ou du doliprane que l'on pourra associer par exemple à du valium selon l'avis du médecin.
Votre médecin jugera s'il est utile, pour éviter d'autres crises, de donner à l'enfant un médicament calmant au long cours, surtout après une troisième récidive, médicament qui pourra être administré pendant un an sans récidive.
FIEVRE JAUNE
2/01/2007 Maladie infectieuse due au virus amaril qui sévit à l'état endémique (constamment) dans certaines régions tropicales de l'Afrique et de l'Amérique.
En 2007, une progression de la maladie est attendue en ASIE du SUD- EST en raison de la multiplication des voyages aériens entre les continents.
Une grande campagne de vaccination devrait être entreprise.
Cette maladie est transmise par un moustique.
Jusqu'à présent, on pensait que seuls les moustiques âgés d'une quinzaine de jours et s'étant nourris sur une personne infectée étaient vecteurs de la maladie.
On vient de démontrer qu'il existe un autre cycle de transmission de l'infection.
En effet, on a pu mettre en évidence du virus amaril chez des larves et des moustiques mâles (rappelons que seules les femelles sont hématophages et jouent un rôle dans la transmission de la maladie).
Ce qui signifie que le moustique peut transmettre le virus à sa descendance et que les femelles, dès leur éclosion, sont infectantes dès leur premier repas, ce qui amplifie considérablement la diffusion de la maladie.
Par ailleurs, une deuxième conséquence importante sur le plan épidémiologique est la possibilité du maintien du virus amaril sur un site d'une saison à l'autre par l'intermédiaire d'oeufs infectés et demeurés à l'abri dans les gîtes de ponte pendant la saison sèche.
SYMPTOMES:
C'est une hépatonéphrite hémorragique.
Après une incubation de 3 à 6 jours après la piqûre infectante, la maladie débute brutalement par des frissons, de la fièvre (39 à 40°), des douleurs musculaires, des maux de tête, des nausées, des vomissements et une altération de l'état général.
Le visage, les conjonctives et la langue sont rouges.
Le mucus nasal est rougeâtre.
Le malade est anxieux, agité, parfois délirant.
La soif est intense, la langue sèche.
Le pouls est très rapide.
Cette phase dure 3 à 6 jours.
Ensuite une phase de rémission de 24 à 36 heures survient, la température redevient normale.
Puis la température remonte, dépasse très souvent 40°.
Le pouls est plus lent que ne le voudrait la température.
Le malade est prostré.
Des vomissements noirs apparaissent.
La peau devient jaune progressivement.
Une insuffisance rénale apparaît qui se traduit par une oligo-anurie (le malade urine très peu) avec albuminurie.
Des EPISTAXIS (voir ce terme) peuvent survenir et des pétéchies peuvent apparaître sur la peau.
Le malade est confus.
A partir du 8ème jour, les symptômes régressent et une longue convalescence commence ou bien la mort survient avant le 15ème jour par un coma hépatique, des hémorragies massives et un collapsus circulatoire.
Dans les zones d'endémie, les formes frustes sont fréquentes et guérissent spontanément après la phase d'invasion.
TRAITEMENT:
Il n'y a pas de traitement spécifique; il faut simplement isoler le malade.
Le seul traitement est préventif, c'est la vaccination qui ne se fait que dans certains centres et qui est obligatoire pour se rendre dans certains pays tropicaux.
L'effet de la vaccination dure 5 ans.
PROPHYLAXIE:
La prophylaxie de la fièvre urbaine comporte la lutte contre les moustiques et le remplacement des arbres par le teck australien qui diminue l'abondance des moustiques vecteurs.
PIQURE DE GUEPE
Si désagréable qu'elle soit, la piqûre d'une guêpe ou d'une abeille n'est généralement pas dangereuse, celle du frelon l'est davantage en raison de la quantité de venin injecté.
Il en est différemment si les piqûres sont multiples, l'hospitalisation d'urgence peut s'imposer.
PIQURES SIMPLES :
En cas de piqûre simple, il ne faut pas tenter d'arracher le dard avec une pince car cela risque d'écraser le réceptacle à venin et d'injecter ce qui pourrait rester dans ce réceptacle. Il faut couper le dard avec de petits ciseaux.
On peut approcher très près du point de piqûre une cigarette allumée, un allume-cigare de voiture, car le venin est très thermolabile et sera ainsi détruit par la chaleur.
Il existe également des seringues aspirantes spéciales vendues en pharmacie qui peuvent rendre de grands services.
PIQURES MULTIPLES :
Le malade peut présenter des signes de choc anaphylactique avec sensation vertigineuse, perte de connaissance, chute de la tension artérielle.
- En cas de choc, il faut appeler le SAMU immédiatement, - allonger le patient en lui relevant la tête mais surtout en lui relevant les membres inférieurs.
Le traitement pourra consister en l'administration par un médecin de dérivés cortisoniques solubles en intraveineuse, de respiration assistée si nécessaire (bouche à bouche, voir ce terme)
Dans les cas dramatiques, l'adrénaline en sous-cutanée, en spray (Dyspné-inhal) ou en intraveineuse s'impose à la dose d'un quart, d'un demi-milligramme, voire d'un milligramme en fonction de la tension artérielle. Une perfusion sera mise en place le plus rapidement possible.
Cette perfusion devra être de gros calibre pour perfuser le plus vite possible (en un quart d'heure au maximum) 500 cm3 de sérum salé isotonique (à 9 g/litre), ou un flacon de macromolécules (plasmion ou plasmagel) ou, mieux encore, d'hestéril.
Il faudra:
- débuter une oxygénothérapie à fort débit, plus de 8 litres/minute,
- faire un électrocardiogramme si cela est possible,
- surveiller le pouls, la tension artérielle, la conscience, la fréquence respiratoire,
- répéter l'injection d'adrénaline toutes les 3 ou 5 minutes en fonction de l'évolution de la pression artérielle,
- ne pas quitter le malade jusqu'à l'arrivée du SAMU .
Si le patient est traité par un médicament bêtabloquant, l'adrénaline risque d'être inefficace et dans ce cas il faut utiliser du glucagon à la dose de 1 mg par voie veineuse et la répéter en fonction des chiffres de la tension artérielle.
Il faut hospitaliser le patient en soins intensifs ou en réanimation car il faut craindre:
- une récidive toujours possible même si le traitement a fait disparaître le premier état de choc,
- un choc hypovolémique par effondrement du retour veineux,
- un arrêt cardiorespiratoire par désamorçage de la pompe cardiaque,
- chez un patient de plus de 40 ans, une cardiopathie ischémique (voir ISCHEMIE ) .
A noter qu'en dehors des sujets allergiques, il n'y a généralement risque mortel qu'à partir de plusieurs dizaines de piqûres.
Ce risque mortel est dû à l'envenimation importante car le venin contient un mélange complexe de substances toxiques: la mélitine qui possède un effet lytique sur les globules rouges, un effet cardiaque (arrêt cardiorespiratoire possible), un effet circulatoire et un effet curarisant.
Le venin contient également une protéine à activité cardiogénique: la cardiopep et un peptide neurotoxique: l'apamine.
Il faut donc hospitaliser en réanimation ces malades ayant subi de multiples piqûres, même si l'on ne note pas de réaction allergique immédiate.
ALLERGIE :
Il faut noter que certains sujets allergiques peuvent présenter ces signes de choc avec une seule piqûre.
Les malades qui se savent allergiques ont tout intérêt à avoir en permanence avec eux, surtout l'été:
- un flacon de dérivé cortisonique qu'ils pourront se faire administrer, même en intramusculaire, dès qu'ils seront piqués,
- ou une ampoule d'adrénaline (Anakit ou Anahelp),
- un flacon inhalateur type : ventoline ou dyspnée-inhal.
- Ils ne doivent pas se promener près des ruches,
- ne pas rester au soleil le corps mouillé ou enduit d'huile solaire
- ne pas gesticuler en présence d'une guêpe ou d'une abeille.
Il est recommandé de faire prendre ces précautions à ceux qui ont été piqués et qui ont présenté une forte réaction, la première fois, surtout dans l'année ou l'année précédente.
Dans ces cas d'allergie qui peuvent présenter un danger grave, il est fortement conseillé de se faire désensibiliser.
Il existe actuellement une désensibilisation relativement rapide.
Dans le cas d'une désensibilisation, qu'elle soit classique ou rapide, il faut savoir que des injections d'entretien seront nécessaires pendant 3 à 5 ans, sauf si l'on peut démontrer, surtout par dosage sérique, que les immuno-globulines E ont disparu.
The Male Brain, Explained
By Laura Schaefer
Women have puzzled over it for years—why the heck do men do the things they do? Why do they profess their love for you one minute, then ignore you the next (say, when an Attila the Hun special turns up on TV)? Why can they not remember our birthdays? Let science explain some of these conundrums—and help you rev up your relationships!
Be patient with his memory
The hippocampus, where initial memories are formed, occupies a smaller percent of the male brain than the female brain. If on your first date he can't remember where you work, even though you told him all about it when you met, just remember that size matters … hippocampus size, that is. Don't take it personally. (Oh, and don't be surprised when, months down the line, he has no clue you've just changed your hair.)
Don't expect him to get hints
Have a crush on him? You may have to put it out there, because men aren't as skilled at women at reading subtle emotional cues. As Dr. Larry Cahill of the University of California at Irvine puts it, "We have been assuming that the ways in which emotions are organized in the brain are essentially similar in men and women," but they aren't. Parts of the limbic cortex, which is involved in emotional responses, are smaller in men than in women. Additionally, scientists at McMaster University have found that guys have a smaller density of neurons in areas of the temporal lobe that deal with language processing. That's why it's probably a good idea to tell him straight-up how you're feeling ("I'm kind of hurt that you forgot I hate sushi"). Expecting him to infer from your hints could leave both of you scratching your heads.
Don't take conversation lulls personally
Fact is, guys in general just aren't as verbally adept as women are. Large parts of the cortex — the brain's outer layer that does a big part of recognizing and using subtle language cues — are thinner in men than they are in women. A study led by Dr. Godfrey Pearlson of Johns Hopkins University has shown that two areas in the frontal and temporal lobes that play an important role in language processing are significantly smaller in men. Using MRIs, the Johns Hopkins scientists measured gray matter volumes in several brain regions in 17 females and 43 males. Women had 23 percent more volume than men in the dorsolateral prefrontal cortex and 13 percent more volume than men in the superior temporal cortex. "Women," explains Dr. Cahill, "excel in being able to come up with appropriate words, given cues." Men — not so much. Don't expect him to chatter with you on dates with the skill of a girlfriend, and don't assume he's not interested in you if he occasionally lets the conversation lapse. Think of it this way: He's simply basking in moments of quiet companionship.
Appreciate his naturally upbeat nature
Does he seem to be "up" most of the time? It's not your imagination: Male brains produce 52 percent more serotonin (the chemical that influences mood) than female brains, according to a study done at McGill University. And studies show that fewer men than women suffer from depression. Guys may also have an easier time rolling with life's big stresses. If he tells you he recently lost his golden lab or suffered a job loss and doesn't get all teary, it doesn't mean he's heartless; rather, he has healthy stores of serotonin.
Don't expect his take on your relationship history to match yours
He may be incapable of seeing your shared past the way you do. Brain images have started to show that men and women use their brains in vastly different ways. For example, women use the left part of the amygdala — the part of the brain that creates emotional reactions to events — to put memories in order by emotional strength, meaning that something emotionally important to them (like a great first date a couple of months ago) will be ordered in front of what they ate for breakfast yesterday. Men, however, use the right part of the amygdala to put memories in order. Traditionally, the right hemisphere of the brain is associated with the central action of an event, while the left hemisphere is associated with finer details. Translation: You'll both remember your first date, but he might not remember the color of your sweater or the light rain that was falling that night. It doesn't mean he was checked out; it just means he's a guy.
Remember his brain is his largest sex organ
In males of several species including humans, the preoptic area of the hypothalamus is greater in volume, in cross-sectional area and in the number of cells. In men, this area is more than two times larger than in women, and it contains twice as many cells. And what, say you, does this have to do with the horizontal mambo? Plenty. This area of the hypothalamus is in charge of mating behavior.
This small structure connects to the pituitary gland, which releases sex hormones. So if your bf wants to get intimate all the time and you feel like Ms. Low Desire, remember: You're just experiencing normal, brain-based differences.
Laura Schaefer is the author of Man with Farm Seeks Woman with Tractor: The Best and Worst Personal Ads of All Time. For the other side of this story, read The Female Brain, Explained.
Article courtesy of Happen magazine, www.happenmag.com.
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